Le Sacre du Printemps, une critique poétique, politique et sociale

Lorsque l’on se penche sur l’histoire de la critique, lorsque l’on cherche à comprendre les structures imaginaires qui ont forgé la pensée des plus éminents journalistes d’une époque révolue, on se heurte à la faiblesse des ouvrages et à la difficulté de tracer un portrait fidèle des protagonistes. Par manque de matériau, prétendre à l’exhaustivité est presque impossible et l’on se demande au fond si un tel but est seulement utile au travail de réflexion.

Sans doute, une étude historique ne pourrait faire l’économie d’une mise à plat des textes publiés. Mais la recherche que je tente d’esquisser n’a ni les moyens, ni la volonté de proposer au lecteur une telle vue. Plus modestement, elle tente de montrer qu’à l’origine de toute critique (je prends le mot dans son aspect le plus sommaire, celui qui encadre l’exercice journalistique de la critique musicale), se pose la question de l’imaginaire ((Voir à ce propos les réflexions de Cornelius Castoriadis, particulièrement dansL’institution imaginaire de la société. C. Castoriadis, L’institution imaginaire de la société, Paris, Le Seuil — collection Esprit –, 1975.)) de ceux qui s’identifient, peu ou prou, à cette fonction sociale.

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